CARIATIDE A. Estampe ronde faite à partir d’une des six Cariatides qui soutenaient, en guise de colonnes, une partie du toit du temple de l'Érechthéion. Les Cariatides se dressaient sur un socle bas, disposées en forme de Π et faisant face à la rue de l'Acropole, par laquelle passait la procession de la célébration la plus importante de l'Athènes antique, les Panathénaïques. Cinq d'entre elles sont aujourd’hui exposées en Grèce, au musée de l'Acropole tandis que la sixième, est au British Museum de Londres, après en avoir été otée en 1804 par Thomas Bruce, Lord of Elgin.

VENUS BLUES. Estampe bleue faite à partir de la statue de Vénus de Milo. Cette statue est la trouvaille totalement fortuite d'un paysan grec, en 1820 sur l’île de Milos. L'ambassadeur de France en Turquie entend parler de cette découverte sans précédent et se rend alors sur place pour en faire l'acquisition. La statue arrive ensuite très rapidement au musée du Louvre. Dès l'année 1821, il est question de la présenter au grand public, mais à l'époque il n’est pas envisageable d'exposer un monument cassé. On ajoute alors à la Vénus des Milo des bras modernes. Très vite, le musée décide de respecter l'œuvre originale et finit par retirer ces prothèses et présente depuis ce chef-d'œuvre sans bras.

DISCOBOY. Estampe ronde et rose faite à partir de la célèbre statue du Discobole.Elle représente un athlète en train de lancer le disque. Quelqu’un a reconnu chez le jeune sportif la figure mythologique de Hyacinthe, un garçon aimé d’Apollon et tué, involontairement, par le dieu lui-même, qui l’a ensuite transformé en fleur. L’original en bronze du sculpteur athénien Myron a été perdu mais la statue est connue grâce aux copies romaines en marbre ou en bronze.

NIKÈ ou VICTOIRE. Estampe sur papier noir, faite à partir de la statue en marbre blanc de Paros de Victoire de Samothrace. Cette statue représente une femme ailée, la déesse de la Victoire (Nikè), terminant son vol pour se poser sur la proue d'un navire de guerre. Ce chef-d’œuvre de l’art grec hellénistique a été conçu comme une offrande aux dieux pour le sanctuaire, sur l’île grecque de Samothrace où elle a été découverte en 1863, par Charles Champoiseau. La Victoire de samothrace est actuellement exposée au musée du Louvre.

ATHÉNA PENSIVE. Estampe  faite à partir d’une stèle d'Athéna. Cette stèle en marbre blanc de Paros, qui se trouvait à l’origine entre le Parthénon et le mur sud de l'Acropole. Elle est actuellement exposée au musée de l'Acropole d'Athènes. Athéna, déesse de l'Olympe, fille de Zeus et de Métis, est née casquée, jaillissant par la tête de son père. Elle est la déesse de la sagesse, de la “juste” guerre, des arts et de la culture. Protectrice de la ville d'Athènes, ses symboles sont le hibou, le serpent, la sirène et l'olivier.